Montréal à Gaspé en vélo
À l’été 2016 j’ai traversé le Québec d’est en ouest à vélo. En solo. J’en garde un excellent souvenir et je recommande fortement d’essayer le cyclotourisme à TOI.
Mon seul regret est d’avoir parcouru tant de kilomètres en voiture… C’était pas prévu. Mais sur le traversier entre la rive nord et la rive sud, un gars rencontré un peu plus tôt au festival de la chanson de Tadoussac m’a proposé de me lifter un p’tit bout, vu qu’il pleuvait à siaux. Quand on est arrivé à destination, j’en revenais pas de la distance parcourue en si peu de temps…
Bref, voici un article vraiment décousu sur le sujet. D’un coup que ça servirait à quelqu’un à m’ment d’né.
Le trajet
Sur les maps, les points rouges représente des nuits.
Coût de l’équipement
(Gardons en tête que les prix datent de 2016)
- 1200$ pour un vélo neuf avec porte-bagages, garde-boues et pédales à clip (Un Opus Largo 1.0 2015).
- 115$ pour les souliers à clip.
- 20$ pour un ordinateur de vélo.
- 100$ pour 4 sacoches usagées et pas imperméables.
- 400-500$ pour de l’équipement de camping (Hamac, sac de couchage, réchaud, bâche, micro-serviette, savon biodégradable, gourdes…).
- 105$ pour entreposer le reste de mes possessions dans un espace de 5’x5’ pendant 3 mois.
- 20$ pour une radio AM/FM à batterie
Pour un total d’à peu près 2 000$.
Préparation physique
Je suis pas pire en forme. …pis c’est pas mal ça.
Je ne pense pas qu’un voyage de cyclotourisme nécessite une préparation physique pour quiconque est déjà raisonnablement en shape. Surtout qu’en solo, on s’arrête n’importe quand. On peux faire des journées de 40, 100 ou 0 km selon nos envies, notre corps, la température, etc.
Statistiques de PERFORMANCE
Mon but était zéro de battre des records, même personnels. Mais notons tout de même que:
Ma distance quotidienne moyenne était entre 60 et 80 km. Ma plus longue distance quotidienne a été de 101 km.
Et ma plus grande pointe de vitesse a été 71.5 km/h. (avec un casque.)
Première journée
J’avais pour objectif de me rendre à Sherbrooke sans me perdre ET sans GPS.
Mon téléphone est donc resté fermé. Je me suis fié uniquement aux panneaux ainsi qu’à quelques feuilles de papiers avec un trajet Google Maps imprimé dessus.
Et je me suis perdu…
C’est en arrivant à Saint-Jean-Sur-Richelieu que j’ai compris avoir fais un virage de trop ou de pas assez. Après ce petit 20 km en extra, j’ai décidé d’ouvrir mon téléphone de temps en temps pour le reste du voyage. On va se le dire, avoir un GPS dans les poches en tout temps, c’est magique.
Quoi que me perdre m’a amené à voir la plus grosse tortue que j’ai jamais vu au Québec et à rencontrer une cyclotouriste de Bruxelles, ça aussi c’est magique.
Google Maps m’a suggéré une piste de motoneige qui avait pas de bon sens seulement une fois.
La première nuit fût exceptionnellement riche en moustique. Les étirements se sont donc fait assez rapidement et je me suis couché en dégustant une bonne barre Cliff pour souper.
FIN.
Les autres journées…
J’ai vraiment trippé.
Le cyclotourisme m’a fais réaliser à quel point la voiture nous coupe du monde. Quand on fait 100 km en char, on voit rien, on entend rien, on sens rien et on rencontre personne. À vélo c’est tout le contraire.
Même que certain diront que le vélo c’est encore trop rapide et qu’on devrait voyager à pied. C’est d’ailleurs sur ma liste de choses à faire, un voyage à pied.
Mais je m’égare…
Un truc vraiment cool quand on passe sa journée à pédaler, c’est qu’on peux manger des quantités astronomiques de nourriture.
Où dormir en cyclotourisme
J’ai dormi chez de la famille, des amis, des amis d’amis, j’ai aussi fait du Couchsurfing. Quand aucune de ces options n’étaient disponible, j’accrochais mon hamac entre 2 arbres. De façon tout à fait semi-légale, j’imagine. C’était assez facile de “leave no trace” et ne déranger personne.
Quelques photos
Je termine ce chef-d’oeuvre de récit d’aventure avec quelque photos. Si tu as des questions, hésite pas à me contacter.